Bonjour,

J’ai trouvé votre mail sur un forum de discussion au sujet de la désertion.

Mon fils s’est engagé dans l’armée de terre, il a été incorporé au 3^ème régiment des Hussards à Immendingen(Allemagne) le  2 décembre 2009.

Il était enchanté, tout se passait bien « apparemment », et brutalement  10 mai, à la fin d’une permission et avant la fin de sa période probatoire,

 il développe une puissante phobie accompagnée d’angoisses et impossibilité de reprendre son train pour retourner à la caserne.

Il a consulté notre médecin de famille qui l’a trouvé très angoissé et lui a prescrit une semaine de repos.

A l’issue de cet arrêt il a toujours été incapable de repartir à son régiment et n’est même pas retourné voire le médecin pour se faire prolonger.

A ce jour il est toujours dans la même situation ; il refuse de venir à la maison et se terre chez un copain dans des conditions lamentables.

J’ai répondu le plus sincèrement possible aux demandes que m’a fait l’armée de terre (je vous adresse copie de ces courriers)

Hier, les gendarmes sont passés à la maison (en mon absence) et ont laissé une convocation pour mon fils..

Que dois-je faire ?

Que doit-il faire ?

Que risque t-il ?

Quelle est la meilleure ligne de conduite pour rattraper ce désastre ?

Une chose est sûre : Il ne veut et ne pourra PLUS retourner à l’armée, mais il ne mérite pas de foutre sa vie en l’aire pour cela !

Je vous remercie de me guider.

.Cordialement